|
Avertissements
|
HAÏTI |
12 Avril 2003 |
Les
voyages touristiques en Haïti sont à éviter jusqu'à nouvel
ordre. Il est conseillé aux Canadiens de ne pas se rendre en Haïti
sauf pour des raisons professionnelles ou familiales impératives.
L'instabilité politique et civile perdure. Des manifestations
ont souvent lieu dans certains quartiers de Port-au-Prince et
ailleurs au pays, et ont donné lieu à des actes de violence et
à des émeutes qui ont causé des morts et des blessés. Le
taux de criminalité continue d'augmenter partout sur le
territoire. Des étrangers ont été visés. Les autorités
locales ne sont pas en mesure d'assurer la sécurité des
personnes. Les Canadiens qui décident de se rendre en Haïti
malgré ces avertissements devraient suivre les bulletins de
nouvelles régionales et être extrêmement prudents en tout
temps.
Les enlèvements sont fréquents en Haïti. La grande majorité
des victimes sont des gens d'affaires haïtiens. Cependant, des
ressortissants étrangers, dont des Canadiens, ont été visés,
ainsi que des missionnaires, des travailleurs de l'aide
humanitaire et des enfants. Les personnes ayant des intérêts
commerciaux en Haïti semblent être les principales cibles. La
plupart des victimes ont été libérées en échange de fortes
rançons. Dans certains cas toutefois, les victimes ont disparu
ou ont été tuées. Les Canadiens qui résident en Haïti, en
particulier ceux qui détiennent des intérêts commerciaux,
devraient évaluer soigneusement les risques auxquels ils
s'exposent et si leur présence dans le pays est toujours nécessaire.
En raison du taux de criminalité très élevé dans la ville de
Gonaïves, cette ville doit être considérée comme une zone très
dangereuse. Nous invitons fortement les Canadiens qui vivent
dans la ville ou ses alentours à réévaluer s'il est toujours
essentiel qu'ils y restent.
Les routes en ville et les grands axes nord-sud sont fréquemment
coupés par les barricades. Des barrages routiers en province
rendent difficiles ou impossibles les déplacements dans
certaines zones. Les régions les plus affectées sont Gonaïves,
Petit-Goâve et Cap-Haïtien, mais des problèmes ont aussi eu
lieu à Jérémie, Miragoâne, Hinche et ailleurs. Il se peut
aussi que les voyageurs aient des difficultés à entrer en République
dominicaine, à cause des fermetures de la frontière ou des
barrages sur les routes menant à la frontière. |
Ministère
Canadien des Affaires Étrangères et du Commerce International |
|
HAÏTI |
26 Mars 2003 |
We
advise against all holiday and other non-essential travel to
Haiti because of the general threat to personal security. The
threat from terrorism is low. |
Foreign
& Commonwealth Office London |
|
HAÏTI |
25 Mars
2003 |
Es wird dringend vor Reisen nach
Haiti gewarnt.
Die Sicherheitslage in der
Hauptstadt Port-au-Prince und im Lande ist weiterhin kritisch.
Im ganzen Land herrscht Spannung. Auch kurzfristig könnte es
erneut zu gewalttätigen Demonstrationen kommen.
Die Erreichbarkeit und
Funktion des Flughafens in Port-au-Prince ist nicht immer
sichergestellt. Kurzfristig errichtete Straßensperren können
den Verkehr in der Stadt lahm legen. In kritischen Situationen,
in denen sich Reisende mit schwerer Gewaltkriminalität
konfrontiert sehen können, ist auf die Sicherheitskräfte kein
Verlass.
|
Deutsches
Auswärtiges Amt |
|
HAÏTI |
18
Décembre
2002 |
Depuis la
mi-novembre 2002, on constate un regain d'agitation et de
troubles dans les principales villes de province ainsi qu'à
Port-au-Prince. Dans ce contexte, il est préférable de
remettre à plus tard tout déplacement non indispensable.
|
Ministère
Français des Affaires Étrangères |
|
|
|