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Avertissements
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COLOMBIE |
12 Avril
2003 |
On
conseille aux Canadiens de ne pas se rendre en Colombie jusqu'à
nouvel ordre, sauf s'ils vont dans les grands centres de villégiature
de Cartagena et de l'île San Andrés. L'état de «
bouleversement intérieur » (Estado de Conmoción Interior), émis
initialement le 11 août 2002 par le président Uribe, a de
nouveau été prolongé de 90 jours. Cette prolongation entrera
en vigueur le 7 février 2003, date à laquelle devait prendre
fin l'avis précédent. Cette disposition est invoquée lorsque
l'ordre public, la stabilité des institutions, la sûreté de
l'État ou la sécurité publique font l'objet d'une menace
imminente. Un couvre-feu pourrait être imposé. Les Canadiens
qui se trouvent en Colombie devraient se conformer aux conseils
des autorités, suivre les nouvelles locales, éviter les grands
rassemblements et les manifestations, et rester en rapport avec
l'ambassade du Canada à Bogotá (voir ci-dessous).
À la suite de l'investiture présidentielle du 7 août 2002,
les risques d'incidents violents (attentats à la bombe, enlèvements,
assassinats, etc.) sont en hausse. Les forces armées
poursuivent leurs actions offensives. Les groupes d'insurgés
intensifient leurs offensives, dans les régions rurales et dans
certaines villes. La situation demeure tendue, instable et imprévisible.
Des actes de violence contre les étrangers sont commis dans
toutes les régions de la Colombie, tant urbaines que rurales.
On s'attend à ce que la situation continue de se détériorer,
car les groupes clandestins ont intensifié leurs attaques
contre les villages. À Bogotá et à Medellín, les attentats
à la voiture piégée sont en hausse, et les visiteurs doivent
redoubler de prudence. Le risque d'enlèvement est très élevé
: en 2001 et 2002, plus de 3 000 personnes ont été enlevées,
dans toutes les régions du pays. Des enlèvements en vue
d'obtenir une rançon sont également commis dans toutes les régions,
en particulier en région rurale. Deux Canadiens ont été enlevés
le 19 avril 2002, après l'atterrissage d'urgence de leur hélicoptère
en territoire sous contrôle des FARC (Forces armées révolutionnaires
de Colombie). Ils ont été relâchés le 30 juillet. Évitez
tous les parcs nationaux, les refuges fauniques et les banlieues
des grandes villes.
Les probabilités que des barrages routiers soient érigés par
des groupes de paysans, des troupes paramilitaires clandestines
et des membres des mouvements rebelles FARC et ELN (Armée de
libération nationale) sont en hausse. Ce risque existe dans
toutes les régions rurales de la Colombie; les routes qui
relient Bogotá à Medellín et à Villavicencio sont particulièrement
susceptibles d'être bloquées, de même que celles de la région
de Magdalena Medio (près de Bucaramanga et Barrancabermeja). On
a assisté récemment à une vague d'attentats à la voiture piégée
dans les endroits fréquentés par les touristes, dans les départements
de Cundinamarca et de Tolima, à moins de 100 km de Bogotá.
Le gouvernement colombien a désigné des zones géographiques
de « relèvement et consolidation », où les déplacements
peuvent être restreints. Ces zones se trouvent donc désormais
directement sous le contrôle des forces armées. Avant d'entrer
dans une zone de « relèvement et consolidation », les étrangers,
y compris les Canadiens, doivent informer l'autorité
colombienne compétente de leur intention de transiter par cette
zone ou d'y rester. Le non-respect de cette exigence peut entraîner
l'expulsion.
Les Canadiens qui arrivent de
régions touchées par le syndrome respiratoire aigu sévère
(SRAS) - comme le Canada (Toronto), le Vietnam (Hanoï),
Singapour, Taïwan et la République populaire de Chine, y
compris la Région administrative spéciale de Hong Kong -
pourraient faire l'objet d'un dépistage. Les personnes qui présentent
des symptômes du SRAS doivent subir d'autres examens médicaux
et, s'il le faut, être soumises à une quarantaine.
Pour plus de détails sur les formalités d'entrée, vous
devriez consulter l'ambassade de la République de Colombie.
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Ministère
Canadien des Affaires Étrangères et du Commerce International |
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COLOMBIE |
24 février
2003 |
This Travel Warning is being
issued to alert American citizens to ongoing security concerns
in Colombia. This supersedes the Travel Warning issued on July
3, 2002.
The Department of State warns U.S. citizens against travel to
Colombia. Terrorist and criminal violence by narcotraffickers,
guerrillas, illegal self-defense (paramilitary) groups and other
criminal elements continues to affect all parts of the country,
urban and rural. Citizens of the United States and other
countries continue to be the victims of threats, kidnappings,
domestic airline hijackings and murders. Threats targeting
official and long-term resident Americans are expected to
continue and possibly increase in response to U.S. support for
Colombian drug eradication programs. Colombian groups have been
known to operate in the border areas of neighboring countries,
creating similar dangers for travelers in those areas. Bombings
have occurred throughout Colombia, including attacks on civilian
targets in urban areas, and some foreign interests have been
among the targets.
About 3,000 kidnapping incidents were reported throughout
Colombia in 2002. There is a greater risk of being kidnapped in
Colombia than in any other country in the world. In the past
three years, 26 Americans were reported kidnapped in various
parts of the country. American kidnap or murder victims have
included journalists, missionaries, scientists, human rights
workers, U.S. government employees and businesspeople, as well
as persons on tourism or family visits, and even small children.
No one can be considered immune on the basis of occupation,
nationality or any other factor. Most kidnappings of U.S.
citizens in Colombia have been committed by guerrilla groups,
including the Revolutionary Armed Forces of Colombia (FARC) and
the National Liberation Army (ELN), which were both initially
designated as Foreign Terrorist Organizations by the Secretary
of State in 1997 and re-designated as such in October 2001.
Since it is U.S. policy not to make concessions to, nor to
strike deals with, terrorists, the U.S. Government's ability to
assist kidnapped U.S. citizens is limited.
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Bureau
of Consular Affairs of the United States of America |
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COLOMBIE |
14 Février
2003 |
Urban
terrorism, including in Bogota, has increased. Visitors to
Colombia should be vigilant and take sensible precautions.
Political and criminal violence and kidnapping are serious
problems, and all foreign nationals are potential targets. We
advise against all travel to Choco, Putumayo, Meta and Caqueta
departments and to rural areas of Antioquia, Cauca, Narino, and
Norte de Santander departments. Special restrictions currently
apply to areas in the "Zones of Rehabilitation and
Consolidation" as detailed under Safety and Security below. |
Foreign
& Commonwealth Office London |
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COLOMBIE |
11
Février 2003 |
Un
grave attentat à l'explosif ayant été perpétré le 7 février
contre un des principaux clubs d'hommes d'affaires et de
personnalités politiques de Bogota (plus d'une vingtaine de
morts et d'une centaine de blessés) il est déconseillé,
jusqu'à nouvel ordre, de fréquenter les lieux renommés ou à
la mode (clubs, centres commerciaux...) des quartiers résidentiels
de la capitale et des grandes villes du pays.
Depuis le 12 août 2002, le gouvernement colombien a proclamé
l'état d'exception. En ce qui concerne le séjour et la
circulation des étrangers, il convient de retenir que :
- "Les étrangers devront se présenter devant les autorités
colombiennes qui le demanderaient, respecter les règles édictées
au sujet des permis de séjour et accomplir les autres formalités
qui seraient imposées. Ceux qui contreviendraient aux normes établies
ou qui participeraient à un trouble de l'ordre public pourront
être expulsés."
- "Dans les zones de réhabilitation et de consolidation
(zones particulièrement troublées où les forces publiques se
voient conférer des pouvoirs spéciaux) toute personne qui ne
portera pas ses documents d'identité sera retenue afin de vérifier
son identité et de s'assurer qu'elle n'est recherchée ni par
la justice ni par la police. Cette détention ne pourra pas
durer plus de 24 heures.
- "S'ils souhaitent voyager ou séjourner dans les départements
ou zones =concernées=, les étrangers devront au préalable
avoir l'autorisation du gouverneur, plus haute autorité civile
du département."
"En cas d'infraction à ces dispositions, l'étranger
pourra faire l'objet d'une décision d'expulsion du pays."
A ce jour, deux départements sont régis par ces dispositions :
Sucre et Arauca. Le gouvernement se réserve le droit
d'appliquer ces dispositions à d'autres zones du pays si la
situation l'exige. |
Ministère
Français des Affaires Étrangères |
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